Pour une éthique de la relation...
Toute civilisation ou culture doit s'édifier sur la contrainte et le renoncement aux instincts. Freud considère que la culture se définit par l'interdit qu'elle jette sur le désir d'inceste, de parricide, de cannibalisme, et plus profondément par le détour qu'elle impose à la pulsion de mort. Contre l'agressivité originaire, le moyen spécifique de lutte que produit la vie sociale est le sentiment de culpabilité. Ainsi se caractérise le malaise de la civilisation dont le projet exige pour prix la perte du bonheur résultat d'un renforcement du surmoi sévère.Le progrès qui a été effectué dans la civilisation et l'apparition du nouvelle instance qui est le surmoi qui change la nature de la contrainte: elle était au départ extérieure et elle s'est inériorisée par cette instance psychique, le surmoi, dont chaque enfant qui"se socialise"est le théâtre. Freud fait le parallélisme entre la transformation de la société et la transformation de l'enfant. Par ailleurs, la culture offre des gratifications aux hommes pour les dédommager de leurs sacrifices, ces gratifications qui sont la compensation que la culture autorise aux sacrifices pulsionnels qu'elle impose sont ceux que Freud appelle l'illusion, c'est à dire, entre autres choses, l'Art, la Philosophie ou patrimoine des Idéaux, et la religion qui relève dces fantasmes aux transformations indéfinies.
La prise en compte aujourd'hui du malaise dans la civilisation, dans ses effets les plus immédiats tels ceux engendrés par le chômage, les migrations et la marginalisation sociale entre autre, s'impose de plus en plus à tous les praticiens; ainsi que ceux qui résultent des formes récentes du nationalisme et de fanatismes divers. L a France, vieux pays d'immigration, qui a vu sa culture s'enrichir et rayonner par l'apport des vagues successives de populations différentes voit l'éveil de grandes tentations xénophobes. L'immigré y est souvent l'objet des projections les plus extrêmes. Il est le bouc émissaire sur lequel se cristalise toutes les frustations et les pulsions agressives et destructrices.
En ces périodes de brassages culturels et de boulversements sociaux, l'égaux familiaux et culturels l'édifice qui sous-tend notre identité et nos limites dedans/dehors est de plus en plus sollicité et mis à l'épreuve
La pulsion de mort serait-elle en train de l'emporter sur Eros? Nos cultures où Narcisse bat et remplace de plus en plus Oedipe, seraient-elles actuellement en panne d'illusion et de gratifications pour imposer un détour aux pulsions de mort et de déstruction et empêcher l'éclatement Moîque.
Le concept n'a d'intérêts que s'il n'opacifie pas la réalité, s'il lui donne une explication et surtout un sens pour l'action." Culture et Pulsion"n'est pas l'annonce d'un parcours de savoir mais le témoignage d'une question issue des réalités auxquelles nous confrontent notre labeur quotidien de "professionnel d'aide et du soutien", le plus souvent de façon diffuse. Les effets les plus immédiats de ce malaise dans la civilisation sont, ceux dans notre société moderne, qui résultent de la violence sous toutes ses formes et dont les médias se font chaque jour l'écho.Pour une éthique de la relation...
Toute civilisation ou culture doit s'édifier sur la contrainte et le renoncement aux instincts. Freud considère que la culture se définit par l'interdit qu'elle jette sur le désir d'inceste, de parricide, de cannibalisme, et plus profondément par le détour qu'elle impose à la pulsion de mort. Contre l'agressivité originaire, le moyen spécifique de lutte que produit la vie sociale est le sentiment de culpabilité. Ainsi se caractérise le malaise de la civilisation dont le projet exige pour prix la perte du bonheur résultat d'un renforcement du surmoi sévère.Le progrès qui a été effectué dans la civilisation et l'apparition du nouvelle instance qui est le surmoi qui change la nature de la contrainte: elle était au départ extérieure et elle s'est inériorisée par cette instance psychique, le surmoi, dont chaque enfant qui"se socialise"est le théâtre. Freud fait le parallélisme entre la transformation de la société et la transformation de l'enfant. Par ailleurs, la culture offre des gratifications aux hommes pour les dédommager de leurs sacrifices, ces gratifications qui sont la compensation que la culture autorise aux sacrifices pulsionnels qu'elle impose sont ceux que Freud appelle l'illusion, c'est à dire, entre autres choses, l'Art, la Philosophie ou patrimoine des Idéaux, et la religion qui relève dces fantasmes aux transformations indéfinies.
La prise en compte aujourd'hui du malaise dans la civilisation, dans ses effets les plus immédiats tels ceux engendrés par le chômage, les migrations et la marginalisation sociale entre autre, s'impose de plus en plus à tous les praticiens; ainsi que ceux qui résultent des formes récentes du nationalisme et de fanatismes divers. L a France, vieux pays d'immigration, qui a vu sa culture s'enrichir et rayonner par l'apport des vagues successives de populations différentes voit l'éveil de grandes tentations xénophobes. L'immigré y est souvent l'objet des projections les plus extrêmes. Il est le bouc émissaire sur lequel se cristalise toutes les frustations et les pulsions agressives et destructrices.
En ces périodes de brassages culturels et de boulversements sociaux, l'égaux familiaux et culturels l'édifice qui sous-tend notre identité et nos limites dedans/dehors est de plus en plus sollicité et mis à l'épreuve
La pulsion de mort serait-elle en train de l'emporter sur Eros? Nos cultures où Narcisse bat et remplace de plus en plus Oedipe, seraient-elles actuellement en panne d'illusion et de gratifications pour imposer un détour aux pulsions de mort et de déstruction et empêcher l'éclatement Moîque.
Le concept n'a d'intérêts que s'il n'opacifie pas la réalité, s'il lui donne une explication et surtout un sens pour l'action." Culture et Pulsion"n'est pas l'annonce d'un parcours de savoir mais le témoignage d'une question issue des réalités auxquelles nous confrontent notre labeur quotidien de "professionnel d'aide et du soutien", le plus souvent de façon diffuse. Les effets les plus immédiats de ce malaise dans la civilisation sont, ceux dans notre société moderne, qui résultent de la violence sous toutes ses formes et dont les médias se font chaque jour l'écho.